La Fécondation in Vitro (FIV) est une technique de fécondation de l’ovocyte aujourd’hui largement maîtrisée et pratiquée. Elle permet une grossesse pour les couples qui ont des divers problèmes de fertilité, et qui ne peuvent physiquement pas concevoir d’enfants de manière naturelle, ou pour lesquelles les méthodes comme l’insémination intra-utérine n’est pas adaptée. C’est particulièrement le cas pour les femmes qui souffrent d’endométriose ou de lésion tubaires, et pour les hommes victimes d’infertilité modérée à sévère.
On fait également appel à la Fécondation in Vitro (FIV) dans le cas des couples du même sexe qui font appel à une mère de substitution pour porter l’enfant.
La FIV est un procédé en plusieurs étapes :
1. La stimulation ovarienne : Elle consiste à stimuler la production d’ovocytes grâce à l’injection d’hormones pendants une dizaine de jours. La patiente fait l’objet d’un suivi médical permanent. Ce processus est nécessaire pour obtenir un nombre d’ovocytes suffisants pour être fécondés.
2. Extraction des ovocytes : Cette procédure qui dure 15 minutes est réalisée sous anesthésie locale en salle d’opération. La ponction ovocytaire se fait par voie transvaginale à l’aide d’une sonde à ultrasons. Réalisée par des médecins avertis, le risque de complications est minime et la patiente peut reprendre ses activités le jour-même.
3. L’insémination : C’est l’union de l’ovule et du spermatozoïde choisi après une préparation adéquat. Il existe deux méthodes : pour la conventionnelle l’ovule est placé au milieu de milliers de spermatozoïdes. Avec la micro-injection intracytoplasmique (ICSI), le biologiste introduit manuellement un seul spermatozoïdes par ovocyte à l’aide d’une micro-pipette.
4. Culture embryonnaire : Période maximale de 6 jours durant laquelle les embryons restent en culture dans des incubateurs.
5. Transfert embryonnaire : Le transfert dans l’utérus de la mère intervient normalement entre le troisième et le cinquième jour de développement embryonnaire (au stade de blastocystes). C’est le médecin et l’embryologiste qui prennent la décision de la date idéale du transfert. La procédure consiste à placer un ou deux embryons dans l’utérus à l’aide d’une canule, sous guidage échographique.
6. Vitrification embryonnaire : Après le transfert, les embryons viables sont congelés pour une utilisation future.