La maternité de substitution, ou gestation de substitution est une procédure employée dans les démarches de procréation assistée effectués par les couples qui ne peuvent avoir d'enfants par les moyens naturels.
Elle est légale dans quelques pays d'Amérique (USA, Mexique, Canada), d'Asie et d'Europe (Grande-Bretagne, Ukraine, Grèce, Israël). Elle s'applique parfois uniquement dans certains états fédéraux, et suivant des restrictions qui diffèrent selon chaque pays. Elle est encadrée sur le plan légal et éthique, afin d'éviter les dérives mercantiles.
Les pays qui autorisent la maternité de substitution travaillent à une convention internationale qui permettra de définir des règles morales à respecter pour le bien et l'intérêt des enfants, des femmes qui donnent leurs ovules et celles qui portent les enfants, et les futurs parents qui construisent leur projet familial.
La gestation de substitution porte également de nom de gestation pour autrui, français, surrogacy en anglais et subrogación en espagnol. La femme qui portent l'enfant pour des parents d'intention est appelée mère porteuse en français, surrogate en anglais et cigüeña en espagnole (cigogne). Nous utilisons plus régulièrement le terme de gestatrice de substitution.
Les personnes qui choisissent la maternité de substitution, sont notamment les couples dont la grossesse pour les femmes présentent un risque élevé pour la santé, qui ont des anomalies dans l'utérus, ou ont tenté sans succès plusieurs cycles de fécondation in vitro pour eux-même.
Les couples ou les célibataires homosexuels, hommes et femmes, peuvent également accéder à la parentalité grâce à la contribution d'une donneuse d'ovocyte ou d'un donneur de sperme, et d'une mère de substitution.
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